 |
| Cet article de la journaliste Denise Paquin est paru dans l'édition du 10 avril 2013 du Courrier de Portneuf. |
À 35 ans, Yan, de Pont-Rouge dans la région de Portneuf, réalisera son rêve de voir la ville où a été tourné le film «Gladiateur». Et il ne le fera pas n'importe comment.
Grâce au projet éducatif intitulé Défi aventure pour un voyage en éducation (D.A.V.E.) destiné aux adultes ayant une déficience intellectuelle, Yan vivra une expérience inclusive dans ce pays de l'Afrique de l'ouest.
Il partira avec cinq autres de ses semblables. Le groupe sera accompagné par des guides.
Des comparatifs entre les avancées
Diane, la mère de Yan et présidente de l'Association des personnes handicapées de Portneuf, souhaite que ce projet humanitaire soit une occasion de comparer les avancées du Québec avec celles du Maroc sur les plans de l'intégration sociale et de la scolarisation des personnes affectées par une déficience intellectuelle. Quelle démarche intéressante!
La scolarisation des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un handicap dans Portneuf
Une simple analyse de l'organisation scolaire de la commission scolaire de Portneuf suffit pour constater que les jeunes comme Yan n'ont pas vraiment leur place dans les classes ordinaires de nos écoles. Je connais les réalités de plusieurs établissements scolaires. Dans une région comprenant 18 municipalités, ces élèves sont répartis dans trois classes dites «spéciales» ou «adaptées». Il y en a deux pour le primaire et une pour le secondaire.
Récemment, des travaux ont été complétés pour le réaménagement d'une classe accueillant des élèves de 5 à 17 ans. La préoccupation des infrastructures, c'est bien, mais, on ne semble pas se soucier de la qualité de l'expérience scolaire de ces apprenants en les isolant des autres élèves dits non exceptionnels. Je déplore le fait que ma commission scolaire, qui est mon employeur, centre ses orientations pour l'adaptation et l'intégration des élèves HDAA dans une approche «mainstreaming».
Cette critique d'article fait partie de mon carnet de constructions, car elle m'a permise de me familiariser avec les initiatives régionales de Portneuf en matière d'inclusion et d'intégration des personnes ayant une déficience intellectuelle. C'est, selon moi, un pas de plus dans ma démarche de professionnalisation en enseignement.
Il partira avec cinq autres de ses semblables. Le groupe sera accompagné par des guides.
Des comparatifs entre les avancées
Diane, la mère de Yan et présidente de l'Association des personnes handicapées de Portneuf, souhaite que ce projet humanitaire soit une occasion de comparer les avancées du Québec avec celles du Maroc sur les plans de l'intégration sociale et de la scolarisation des personnes affectées par une déficience intellectuelle. Quelle démarche intéressante!
La scolarisation des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un handicap dans Portneuf
Une simple analyse de l'organisation scolaire de la commission scolaire de Portneuf suffit pour constater que les jeunes comme Yan n'ont pas vraiment leur place dans les classes ordinaires de nos écoles. Je connais les réalités de plusieurs établissements scolaires. Dans une région comprenant 18 municipalités, ces élèves sont répartis dans trois classes dites «spéciales» ou «adaptées». Il y en a deux pour le primaire et une pour le secondaire.
Récemment, des travaux ont été complétés pour le réaménagement d'une classe accueillant des élèves de 5 à 17 ans. La préoccupation des infrastructures, c'est bien, mais, on ne semble pas se soucier de la qualité de l'expérience scolaire de ces apprenants en les isolant des autres élèves dits non exceptionnels. Je déplore le fait que ma commission scolaire, qui est mon employeur, centre ses orientations pour l'adaptation et l'intégration des élèves HDAA dans une approche «mainstreaming».
Cette critique d'article fait partie de mon carnet de constructions, car elle m'a permise de me familiariser avec les initiatives régionales de Portneuf en matière d'inclusion et d'intégration des personnes ayant une déficience intellectuelle. C'est, selon moi, un pas de plus dans ma démarche de professionnalisation en enseignement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire