Lorsque j'ai terminé la rédaction de ma lettre pour répondre à la mère de Philippe qui critiquait certains aspects de l'inclusion scolaire, je me suis posé la question suivante :
«Aurais-je été vraiment capable de défendre mon point de vue dans un contexte comme celui qui était présenté dans la mise en situation?»
Lorsque cette question a surgi de mon esprit, je suis dit qu'il fallait que j'aille plus loin et que j'y réponde dans mon carnet de constructions.
Alors, quelle est la réponse?
Au fond, je crois que la réponse que j'ai élaborée à partir du plan que j'ai construit avec Anne-Frédérique respectait les fondements théoriques de l'inclusion scolaire. Mais ce n'est pas là le plus important.
Mes arguments prennent de la valeurs parce que, selon moi, ils défendent mes convictions et mes croyances en éducation.
Dans les explications que j'ai présentées à la mère de Philippe, je me suis surtout attardé aux raisons qui sous-tendent les pratiques inclusives. Ma couleur personnelle a été ajoutée à la réponse quand j'ai abordé les pratiques pédagogiques qui favorisent l'inclusion scolaire : l'apprentissage coopératif, le développement de l'autonomie, le socioconstructivisme et le travail en atelier.
Ce sont toutes des pratiques que je privilégie lorsque j'enseigne. À mes yeux, elles contribuent à placer l'élève au coeur de ses apprentissages. La construction du savoir peut, dans un tel cadre pédagogique, faire un place à l'inclusion à condition de prendre le temps de préparer le milieu et à condition que l'enseignant soit prêt à assumer le rôle de modèle tout en persévérant devant les difficultés rencontrées.
Tout compte fait, cette première tâche évaluative était une occasion de défendre ses convictions et de faire le point sur sa vision de l'école inclusive.
J'inclus cette entrée dans mon carnet de constructions parce que cette réflexion présente mon appropriation de la tâche évaluative en plus de témoigner d'une volonté de transposer une série d'actions dans ma pratique d'enseignant.
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