dimanche 3 mars 2013

Apprenons à se connaître

Au terme du premier cours, nous avons eu comme tâche se présenter de façon plus précise par le biais d'un exercice d'écriture.  S'il est facile de se présenter personnellement et de décrire son parcours, il est plus complexe, selon moi, d'énoncer ses premières préoccupations en matière d'inclusion scolaire.

J'inclus cette pièce à mon carnet de constructions, car ces lignes représentent pour moi une pièce maîtresse de mon processus de cheminement professionnel d'enseignant en formation initiale qui apprivoise les concepts inhérents à l'inclusion scolaire.

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Âge, programme d'études et état du parcours

Je suis âgé de 24 ans, presque 25. J’étudie au Baccalauréat d’éducation au préscolaire et d’enseignement au primaire (BÉPEP). Pour l’heure, tous mes cours théoriques du programme sont complétés, à l’exception des quatre cours auxquels je suis inscrit présentement : Difficultés d’apprentissage en français, Difficultés d’apprentissage en mathématiques, La communication orale et écrite en contexte d’enseignement et Inclusion en classe ordinaire des élèves ayant des besoins spéciaux. En ce qui a trait à ma formation pratique, j’ai été exempté du stage I en raison d’une expérience équivalente. L’an dernier, j’ai fait mon stage II au premier cycle, dans une classe de deuxième année. J’ai alors travaillé dans la plus grande école de ma commission scolaire, à l’école du Perce-Neige, située à Pont-Rouge, en banlieue de Québec. Plus récemment, j’ai terminé mon stage III au deuxième cycle, dans une classe de troisième année à l’école Saint- Joseph, située à Saint-Raymond, un milieu socioéconomique défavorisé. En septembre, je vais œuvrer dans une classe de préscolaire 5 ans à l’occasion de mon internat.

Autres informations pertinentes sur vous, votre cheminement et vos aspirations

Avant d’amorcer mes études universitaires au BÉPEP, j’ai quitté le Québec pendant deux ans pour aller travailler dans deux écoles primaires du Conseil scolaire acadien provincial en Nouvelle-Écosse. J’y ai joué le rôle de passeur culturel. J’ai également agi comme une ressource d’aide à l’enseignement du français dans des classes du préscolaire à la sixième année.

Depuis le début de mes études en sciences de l’éducation, je travaille avec la plus jeune clientèle du primaire. C’est un souhait. Je préfère travailler au premier cycle parce que cette clientèle me passionne et me stimule. Jusqu’à neuf ans, je considère que les enfants éprouvent davantage de plaisir à fréquenter l’école parce qu’ils traversent une importante période d’éveil sur tous les plans de leur développement. Ce n’est pas non plus par hasard que j’ai choisi le préscolaire pour l’internat. Ayant beaucoup de créativité, une volonté d’innover sans cesse et, puisque je pense que mon type d’enseignement n’est pas du tout traditionnel (je prône la manipulation, la coopération, le projet, la pédagogie de la découverte, la philosophie pour les enfants, l’enseignement par ateliers, l’émergence dans la lecture et l’écriture à l’aide d’œuvres de littérature pour la jeunesse), mon rêve serait d’enseigner au préscolaire. Depuis que j’ai commencé ma formation, je m’outille et je me documente en vue de ce stage. «Faire aimer l’école aux enfants qui amorcent leur scolarisation, enrichir leurs potentialités en travaillant à partir de leurs intérêts et voir à leur développement global, c’est pour moi un rêve!»

Enfin, ma feuille de route d’étudiant comporte aussi une formation collégiale non achevée en journalisme. Depuis 2010, je suis journaliste surnuméraire pour l’hebdomadaire de ma région d’origine, Le Courrier de Portneuf. L’écriture est pour moi une passion, voire une raison de vivre. Comme j’aimerais un jour faire carrière en journaliste (dans le milieu de la presse écrite), je projette d’amorcer un Certificat en journalisme à la fin de mes études au BÉPEP.

Degré de certitude face au choix pour une carrière en enseignement

Après un troisième stage plutôt décevant en raison d’un manque de communication et de complicité avec mon enseignante associée, je vis présentement une petite phase de remise en question, mais j’ai bon espoir de retrouver mon petit «feu sacré» et ma passion pour l’enseignement, car je veux pratiquer même si je suis de plus en plus conscient que c’est un travail qui est ardu et très exigeant au quotidien. Je ne saurais évaluer mon degré de certitude pour exercer la profession enseignante, car je suis une personne qui fait beaucoup d’introspection à partir des évènements que je vis. Mon degré de certitude varie beaucoup. L’important pour moi, c’est d’être animé par une passion pour l’enseignement.

Actuellement, que savez-vous, comprenez-vous ou pensez-vous du phénomène de l’inclusion scolaire?

À mes yeux, l’inclusion scolaire est un concept visant à rendre l’école accessible à tous. Une école est inclusive si elle devient un lieu où peut apprendre et se côtoyer une variété d’élèves tous différents. Il n’y a pas si longtemps, je pensais cependant que l’inclusion scolaire avait pour seul but l’inclusion des élèves handicapés ou des déficients intellectuels dans les classes ordinaires. Par ailleurs, je conçois que ce dernier projet est utopique, car les écoles de quartier ne disposent pas toutes du personnel requis ni des ressources humaines et matérielles nécessaires pour y parvenir. De plus, je pense que les enseignants ne sont pas assez formés pour pratiquer l’inclusion scolaire si c’est ce à quoi elle correspond.

Quelles sont vos préoccupations reliées à cette réalité que vous vivez?

Dans la mesure où l’école inclusive répond aux besoins de l’ensemble de ses élèves, je souhaite que le cours me permette de :
  • comprendre les fondements et les principales pratiques liées à l’inclusion scolaire au préscolaire et au primaire;
  • connaitre les programmes ministériels et les ressources qui permettent à un enseignant de développer un vaste éventail de pratiques inclusives;
  • pouvoir apprendre par le biais de la concertation et de la pratique réflexive;
  • développer des habiletés à pratiquer l’inclusion avec la clientèle du préscolaire et du primaire en plus de connaitre les besoins auxquels peut répondre l’école
    inclusive. 

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