lundi 25 mars 2013

Amorce du projet créatif

C'est aujourd'hui qu'Anne-Frédérique, Sébastien et moi avons amorcé notre réflexion pour l'élaboration de notre projet créatif.

Nous avons d'abord ciblé la catégorie d'élèves HDAA qui allait constituer l'essence de notre projet. Après un bon débat, nous avons conclu que d'arrêter notre choix sur les élèves en difficulté était une bonne option, car il s'agit d'une clientèle de plus en plus répandue au sein des classes ordinaires, que ce soit au primaire ou au secondaire.

Nous avons aussi discuté des visées de notre projet, qui prendra la forme d'une activité de sensibilisation à la diversité. Cette discussion a été agrémentée par des échanges sur nos conceptions respectives en ce qui a trait à l'intégration mainstreaming et à l'inclusion scolaire. Une fois que nous nous sommes retrouvés tous sur la même longueur d'ondes, nous élaboré un plan sommaire de notre activité.

Par la suite, nous avons analysé les compétences professionnelles et en avons associé cinq dont les composantes étaient liées à nos objectifs.

Évidemment, des questionnements sur l'approche que nous allions préconiser pour planifier cette activité sont venus enrichir nos débats et ont conduit, là encore, à une confrontation des valeurs et des croyances sur le plan de la pédagogie. Pour ma part, j'ai défendu l'idée d'utiliser une ou plusieurs techniques d'impact au cours de l'activité (pour l'amorce et la clôture) afin de créer un éveil émotionnel et favoriser la réceptivité chez les élèves. Les autres membres de l'équipe ont considéré cette avenue.

Puis, j'ai expliqué que je trouvais important d'offrir aux élèves, en plus de l'activité, un contexte de réinvestissement des comportements d'ouverture, de reconnaissance et d'acceptation face à la différence qu'ils allaient manifester dans la classe, mais cette fois-ci, dans la société, pour qu'il y ait un transfert de ce savoir-être. Anne-Frédérique et Sébastien se sont montrés peu intéressés par l'idée. J'ai continué à la défendre par une multitude d'exemples et, finalement, ils ont fini par la considérer.

Je retiens plusieurs choses de cette rencontre d'équipe. J'ai compris qu'il faut avoir des convictions profondes pour défendre son point de vue lorsqu'il est question de l'inclusion. Par ailleurs, je considère que ce cadre de travail est enrichissant puisque les réflexions des autres coéquipiers viennent, en quelque sorte, créer un questionnement sur nos valeurs en éducation et sur nos croyances sur les différentes pratiques que l'on retrouve dans le milieu.

D'ici à la prochaine rencontre, qui se déroulera le 8 avril, nous avons la tâche d'élaborer un document de travail pour peaufiner le plan présenté ci-dessous.

J'insère cette pièce à mon carnet de constructions puisqu'elle rejoint les principaux objectifs poursuivis par le cours : manifester une ouverture professionnelle face à la diversité, coopérer et trouver des moyens efficaces pour intervenir auprès des EHDAA dans un contexte inclusif.




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