Les entrevues, on le sait, sont toujours un peu angoissantes. Lors du cours d'aujourd'hui, quelques étudiants, dont moi, ont eu l'opportunité de vivre une expérience de simulation d'entrevue pour être embauché dans une école inclusive.
Au début de l'activité, je considérais que les personnes qui se sont portées volontaires étaient courageuses d'aller se prêter au jeu. Après tout, nous nous sommes tous lancés dans la découverte de l'inclusion scolaire depuis seulement trois semaines.
Lorsque j'ai été appelé à me présenter à l'avant, j'ai éprouvé un peu d'anxiété au début. Des doutes m'ont envahi. Après quelques minutes passées à écouter les autres et à observer les réactions des autres étudiants dans le groupe, j'ai pris la parole pour me prononcer, entre autres, sur la collaboration entre l'école, la famille, les collègues et l'élève intégré. Je crois que l'ensemble de ces intervenants ont la responsabilité de se concerter pour le bien-être de l'ensemble des élèves et, aussi, pour que réussisse l'inclusion.
Avec un peu de recul, je m'aperçois qu'aujourd'hui, je suis entré dans une phase transformative de ma vision de l'inclusion scolaire. Peu à peu, mes doutes se dissipent et ils font place à la confiance. Cependant, ma plus grande peur - celle d'être confronté à un manque de ressources et d'accompagnement lorsque je serai sur le terrain - demeure. Je ne sais trop comment réagir à cette impuissance qui m'habite. Je continue d'y réfléchir pour qu'elle se transforme en une véritable assurance qui feront de moi un enseignant habile et professionnel dans un contexte d'inclusion partielle ou totale, selon les volontés du milieu et les pratiques prônées par le MELS.
J'intègre cette réflexion à mon carnet de constructions parce que l'ouverture qu'elle comporte constitue, pour le moment, un questionnement de fond, sur mes habiletés et mes valeurs professionnelles.
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